La semaine dernière, les premiers symptômes de l'hiver montraient le bout de leur nez, et notamment le rassemblement de poisson fourrage.

Et comme la semaine dernière, les becs ne sont pas loin. 

La difficulté de la pêche ne réside pas dans la technique, ou le choix du pattern, mais plutôt dans la localisation des "boules de baitfish", qui sont assiégées !

Les dernières sessions à la recherche des becs sont concluantes et couronnées de succès, avec pas mal de fishs de 60-65, manque juste un gros spécimen...

Coming soon...

Après une première journée riche en émotion, nous constatons à notre réveil le lendemain que le niveau du fleuve est encore monté.  

A voir la tronche que les frangins tirent devant cette eau boueuse et déchaînée, je comprends qu'il va être très compliqué de faire des fishs. Mais nous ne désespérons pas et sommes conscient que loin d'être gagnée, la pêche en sera d'autant plus intéressante, car compliquée et donc plus gratifiante en cas de prise.

Oui, mais voila, le résultat de la seconde journée se résume à ça: 

Une sardine!

Nous n'avons encaissé que deux attaques infructueuses, bien nommées par les guides "explosions".

Le troisième jour, plus motivé que jamais, je travaille François et Dominique pour tenter notre chance dans les sauts, où l'attaque d'un gros poisson sur le popper de Paul deux jours avant nous avait bluffée et s'était soldée par une casse. 

Sur place, je repère un beau poisson malgré la turbidité de l'eau, en poste derrière un gros rocher. Le temps de calculer le meilleur angle de lancer et la meilleure position pour éventuellement combattre le poisson en cas de touche, et voila mon popper en bois dans les airs en direction de la grosse masse sombre à l'affût sous la surface.

Je ne sais même pas si mon leurre à toucher l'eau, en tout cas, la ripple à pliée à rompre dans un fracas incroyable.

Je vais enfin voir  de quoi un  aïmara de belle taille est capable. Et j'en ai eu pour mon pognon!!!!

Lors de ce séjour, la ripple a démontrée une polyvalence et une résistance à toute épreuve. 

Le poisson accuse 9kg et ne s'est rendu que complètement exténué, après de nombreuses chandelles, en plein bouillon, a su profiter du courant et aurait sans doute exploité la moindre erreur de me part pour s'échapper. Mais mes nerfs et la ripple, aussi fou que cela puisse paraître, ont tenu!!

Le soir venu, notre dernier sur le carbet, nous arrosons gentiement cette belle journée durant laquelle nous aurons l'occasion de prendre d'autre poissons, mais toutes les autres opportunités se soldèrent par des échecs.

Il ne nous reste donc plus qu'une demie-journée de pêche, sur laquelle nous ne misons plus grand chose, car le voyage est déja, à notre goût une franche réussite.

Et quelle matinée!!!!!

Je toucherais un poisson plus gros que la veille dans la veine d'eau la plus puissante du fleuve, j'ai pensé l'avoir perdu plusieurs fois, me suis mis à flotte, ai pris de réel risques, François aussi.... et je le remercie car il a été extraordinaire et m'a permis de prendre ce poisson au bout d'un combat de 20 minutes d'une extrême intensité et d'une rare violence.

Certainement mon plus beau combat, en tout cas, le plus éprouvant.

Les photos parlent d'elle même.

Le fish exténué et enfin au fond de l'épuisette, François m'a regardé et m'a dit: "putain on sera bientôt trop vieux pour ces conneries!"

Je ne sais pas lequel des deux était le plus fatigué, mais bordel que ce fut bon !!!!

Un bon release, et à l'année prochaine !!!

Cet été, comme quasi tous les étés d'ailleurs, la pêche n'était pas facile. Mais pas comme tous les étés par contre, je devais me rendre en Guyane pour des raisons professionnelles. Une semaine en fin du mois d'août pour être plus précis.

Paul, un ami et collègue de travail décide de venir avec moi tenter sa chance sur les fameux aïmaras du Sinnamary, guidé par les frères Thor. Nous partons donc pour un séjour de 4 jours sur le Giant Trahira, carbet flottant, situé à moins de 5 minutes des rapides, appelés ici "saut", du Takari tanté.

L'environnement dans lequel nous allons séjourner est splendide. Deux heures de bateau sont nécessaires pour se rendre sur le Q.G des frangins, Dominique et François.

Le Takari Tanté, puissant et impressionnant.

La pêche dans les sauts s'avérera être très sportive et parfois acrobatique... dépaysement total.  A ma grande surprise, nous prospectons en top water les rapides, non pas dans les veines d'eau calme, mais en plein bouillon !!! 

Il me tarde de toucher un fish dans ces eaux déchaînées par de récentes pluies, mais doute que mon combo soit suffisamment puissant pour contrer les rushs... En effet le voyage fut fatal à ma canne la plus puissante: une Senseï slaughter H...pourtant protégée dans un fourreau. Les deux cannes casting les plus puissantes dont j'ai en ma possession et encore en un seul brin sont une ripple MH d'1/4 - 1oz et une Tenryu Shasta M d'une puissance d'1/4 - 3/4 d'oz. Une spinning Orvis Frequent Flyer en 3 brins de puissance 3/4 - 2oz associée à un stella 4000 SWPG est aussi de la partie, au cas où...Mon choix s'oriente évidemment sur la Berkley, c'est la plus puissante et si elle "explose", ça me fera moins mal au c...!

Un premier petit fish de 2-3 Kg à la dentition déjà impressionnante se saisit de mon popper. Par contre il n'est pas assez combatif pour mettre mon matériel à mal et me laisse dans le doute sur la fiabilité de mon combo sur un gros poisson.  

La pêche dans ces conditions est vraiment excitante et très ludique. Dans bien des cas, un poisson posté dans les rapides manifeste des signes de présence: une nageoire qui dépasse, un dos ou une caudale, des vifs qui volent...

La pêche à vue de ce poisson est une source d'adrénaline pure !!! Une vraie merveille !!!

Paul se fera châtier par un poisson repéré à vue, beaucoup plus gros que le premier. Il lui à pris son popper et a explosé la tresse de 50 Lbs, le tout en remontant le courant s'il vous plaît... les doutes sur mon combo deviennent alors des inquiétudes.

Après ces premières fortes émotions, nous décidons de changer notre approche et tentons notre chance en dérive.

Un deuxième fish de 6kg prendra mon Amazon dans un vacarme effroyable. Ce poisson sanctionne les leurres par des attaques d'un autre monde. C'est un peu comme si un parpaing tombait du troisième étage sur le leurre !!! Sans le bruit "parasite" des sauts, qui les atténue,  les attaques sont incroyables de violence !!! Par contre ce fish n'est pas plus doué que les autres et se chie une fois sur deux. L'attaque réussie par le poisson sera chiée par nos soins dans les mêmes ratios, ce qui nous donne 1/4 de fishs au sec sur le séjour... selon les guides, on est dans les "normes" et il est apparemment difficile d'améliorer cela.

Cependant, pas de doute: si le poisson rate le leurre, tout va bien pour ce dernier. Par contre si vous ratez le poisson, celui-ci ne vous rate pas le leurre. Après une attaque ratée par un poisson ( pas piqué, simplement raté) au Kazzla, j'ai eu la désagréable surprise de le voir couler quelques lancers plus tard. Tiens c'est bizarre me dis-je, il coule? Oui car percé de part en part !!!! hallucinant !!! 2, 3 leurres y passent avant que nous décidions d'épargner les survivants et de pêcher avec de gros poppers en bois...biens plus lourds. On passe d'1 oz en moyenne à 3,5 oz.... et première surprise, la ripple n'est pas vraiment à l'aise, mais encaisse plutôt bien, et elle n'a pas choix !

Deuxième surprise !!! un fish de 7kg à la robe superbe s'empare du popper de Paul, qui est aux anges !!!

Cette première journée de pêche se termine par deux autres attaques manquées.

La suite, riche en émotion,  dans quelques jours.

A +

Cet été, comme vous avez pu le constater, le temps pouvait changer radicalement d'une semaine à l'autre, l'humeur des poissons aussi, il aura donc fallu trouver les menus du jour ou de nuit...

Ce jour-là, temps lourd et orageux, on aura tout essayé et 1 seul bass maillé se fera prendre au crank OSP dai buzzin en power sur 1 shallow. Attaque fracassante, poisson aux couleurs magnifiques :

Nouvelle session, il fait chaud pas du tout de vent et pas un nuage à l'horizon, on fait nager tous les leurres de la box (jerks, cranks,stick, poppers etc...)  ils ne veulent rien savoir et c'est Mokobé qui me montrera la voie avec sa peche de prédilection en weightless.

Les poissons sont sur les bordures, il faut skipper et ramener a fond les craws avec des pauses.

Volumineuse et bien lourde, je mets cette bestiole Culprit sortie du fin fond de ma boite.

C'est cool 3 bass sortiront de l'eau avec une gouache étonnante :

Fin de l'été, le themomètre avoisine les 40 ° au soleil, c'est insupportable et ce ne sont pas les fish qui nous font oublier cette chaleur suffocante alors comme rien n'y fait, c'est à la fraiche la nuit que je sors de chez moi pour me mettre en activité en espérant que les poissons en font autant...

Je vois une tache noire loin sous la lumière nageant entre 2 herbiers, met un  swim impact keiteich en weightless, le fish arrive à fond, engloutit mon leurre. Je suis quasi-sur que c'est un black,surprise c'est une rayée qui avait profité de la fraicheur pour se mettre en chasse!!!

 Les conditions étant toujours les mêmes quelques jours plus tard, je retourne au même spot à la même heure et c'est une serpie qui prende le O-GO a la descente, SHHTOC, ferrage, extraction au dessus des herbiers et voila le résultat, c'est pas énorme mais c'est toujours ça!

Voici les 2 vampires :

Conclusion : il ne faut jamais désespérer et toujours essayer le pattern du moment ou tout simplement trouver le bon moment ou les poissons se nourrissent.

 A+ Guignol.

Ces derniers temps, les bass font les difficiles.  Si il est compliqué de prendre des poissons en pleine journée, le coup du soir s'avère souvent être bien plus efficace. Les fishs se mettent en activité peut de temps avant le couché du soleil, et se montrent très agressifs.

Une prospection en power semble plus payante, peut être en raison d'un balayage plus rapide des postes. Il y a quelques jours, avec Mathieu nous vérifierons l'activité des bass en début de soirée, en prenant 7 poissons maillés en une heure de temps seulement.

Nos petits spiners compacts ont suscité l'intérêt des bass et nous ont permis de passer un agréable moment au bord de l'eau.

A plus les zamisss