Après quatre mois de break pêche, quoi de mieux pour une reprise que d’aller explorer les spots qui ont vu mes premières gammes de pêcheur.

A l’est de Paris, il y a des spots, des noms dont la réputation n’est plus à faire : Montereau, le canal de la Haute Seine, Nogent sur Seine, etc.

Cela fait plus de dix ans que je n’y ai pas mis les pieds et à l’invitation de mon père d’y retourner, je jubile et me pose pas mal de question : Est-ce toujours aussi poissonneux ? Comment sont devenues les places que nous entretenions tout au long de l’année ?

En arrivant, je constate au moins une chose : « Y’a toujours la même réputation ! Ou bien, tous les pêcheurs se sont donnés rendez-vous au même endroit ! »

Je me fixe comme objectif de prouver que malgré l’industrialisation du secteur les serpi n’ont pas disparu. La Seine se prête parfaitement au test car elle est en légère décrue. On passe quelques viand’ qui pêche la réserve (Y’a toujours plus de poisson dans les réserves, c’est bien connu !) et on essaie de leur tirer un simple « bonjour ». En vain ! Bon, c’est la mentalité du coin.

Je commence en Drop et mon père monte un Fat Rockvib que je lui ai donné. Dès son premier poste, il décroche un premier sandre.

J’insiste avec ma technique, mais ma plombée est trop faible par rapport au courant, je décide de passer à mon tour au Rockvib.

Je me fais avoir aussitôt à la sortie de l’eau. Nous n’avons parcouru que quelques mètres et déjà une touche chacun : pas mal et prometteur !

J’avance de quelques places, mon père décroche à nouveau, je prends une violente attaque et je ferre mon premier sandre de l’année 2011. « Il était temps ! »

Au lancer suivant, je rends la liberté à mon Rockvib pour bons et loyaux services. Et je constate que je suis venu très léger : «  j’en ai plus d’autre !! »

On pêchera encore pendant deux heures, on touchera seulement un bec de plus. 70% du parcours est non praticable du bord, on voit qu’après nous, il n’y avait plus personnes pour prendre la tronçonneuse…

Content de ma viré, mais un peu amer d’y être allé aussi léger. Il faudra que j’y retourne mais avec plus de matos…

Welcome Toulouse et bonne année à tous.

LaCreps

Ce matin, l'hiver s'est réellement installé. Froid sec et gelée à la clef. Le grand soleil de l'après-midi ayant fait augmenter la température, je décide d'aller faire un petit tour d'une heure en fin de journée. Une petite mise en jambe sur un secteur où les fishs de petites taille sont très présents... J'arriverais quand même à douiller sur ce qui est, en règle générale, mon sauve bredouille... Juste deux petites tapes de perches, certainement pas plus grosses que mon SUPER SHDSHAPE 3". 

A latombée de la nuit, j'enfile mes gants et décide d'aller passer un petit quart d'heure sur un autre spot, à quelques pas de là. Cinq minutes suffiront à prendre un beau poisson, bien gaulé, mais encore une fois de 40 down.  

A +

Retour aux sources ce dimanche. Je me rends dans mon département de fabrication, ou plus exactement le département où je suis sorti de l'oeuf, le Tarn. Je profite bien sûr de l'occase pour tester les super shadshape de Tiemco sur les fishs Tarnais, qui répondront présents. Un premier cabo bien énergique gobe à vue mon soft, dans les eaux limpides d'une mini rivière.

La population de perches à l'air d'avoir explosée et quelques sujets de 35 up ne résisteront pas au virevoltant petit leurre toujours armé sur un Aji Méba Jig Head.

Malgré des conditions météo dégueulasses en ce jour du seigneur, la session se passe très bien et j'enchaîne les fishs. Les shadshape ont une nouvelle fois fait la dif.

Les perches étant très actives, je décide d'essayer des leurres souples qui m'ont été refilés lors d'une animation en magasin, à Albi. Ils se nomment EFFZETT DEVIL STICK et sont distribués par D.A.M. Je déconseille au passage aux petits intrépides de mettre le bout de leurs museaux à l'intérieur du paquet pour savoir si ils sont boostés... La réponse est oui, et l'odeur est des plus désagréable. Ça pue le chimique à trois kms.

Par contre ça bouge vraiment tout seul, c'est flottant et ça a l'air de plaire aux perches. Je ne connais pas le prix de vente, mais je pense qu'il est abordable.

J'avoue avoir été assez surpris de l'efficacité de ces softs. Ils dégagent une odeur de plastoc cramé qui ne sent pas du tout "le naturel". Je fus encore plus surpris par le temps "gardé en bouche" par les fishs... qui ne le recrachent jamais en fait...  

A suivre.

el pescador

Ces derniers temps, je cherche exclusivement la perche. Mon traditionnel montage Drop Shot a cependant laissé place à une classique tête plombée. Si les Super Shadshape montés en drop ressemblent à des friandises, que dire lorsqu'ils sont montés sur une Aji-Meba Jig Head de Reins...

La forme de la T.P apporte un effet palette et réfléchit la lumière, ce qui est remarquable et offre au petit leurre souple, ici de couleur sexy shad, des déplacements complètement aléatoires et désordonnés... Animation très appréciée des perches... Le tout est associé à un hameçon très piquant et des plus robuste, qui ne se décroche quasiment jamais même si le ferrage n'est pas correctement réalisé.

Le baitfish, toujours regroupé en de grosses boules attire les perches qui y voient une aubaine et se gavent de cette manne avant que l'hiver ne s'installe réellement. Sur la tof de dessous on peut voir un ban de grosses brêmes. Ce phénomène concerne tous nos poissons blancs.     

La localisation de ces phénomènes est très importante dans notre cas et assure une certaine régularité dans les sessions. Le seul "hic" vient du fait que le baitfish est en constant mouvement. Il se stocke un jour ou deux sur une zone, rarement plus, et poursuit sa route... on a donc vite fait de le perdre. Et ce, malgré mon regard perçant, sur la photo ci-dessous...  

L'observation des blancs est facilité par la clarté de l'eau, mais demande en contre partie une discrétion à toute épreuve...Cette clarté offre aussi de magnifiques couleurs à nos perches déja bien rondes. Les poissons de taille moyenne ont très bien répondus aux Super Shadshape. Ceux de plus de 40 ne tarderont pas à les rejoindre... Ci dessous un poisson de 40up pris avec un Super Fin Tail armé sur une T.P Aji-Meba Jig Head.

La chance de pouvoir pêcher quotidiennement à pour principal avantage de ne jamais perdre les blancs, et donc de toucher les carnassiers... Tous les jours deux ou trois poissons sympas viennent faire la bise à mon Shad Shape. Les becs aussi sont présents et se manifestent par de spectaculaires chasses, soudaines et violentes. L'un d'entre eux se ballade d'ailleurs avec un de mes softs bait piqué à la commissure de la mâchoire, ayant eu raison de mon bas de ligne en fluoro de diamètre 17...

Mais l'objectif secret de prendre un vraie masta ne tarde pas à être atteint... Un super fish de 47 viendra en conclusion d'une session durant laquelle je prendrais 12 fishs en deux heures et une coupe par un joli bec.

J'arriverais à cadrer en entier le poisson uniquement à plat... Pas évident de faire des tofs de qualité seul au bord de l'eau avec une "perchemouth" dans les mains...

Une semaine riche en émotions et en beaux poissons. Plus de vingt cinq perches succomberont aux charmes de mes Super Shad Shape, qui ont vraiment fait la dif.

Bien que je ne sois pas un adepte de me trimballer au bord de l'eau avec plusieurs gaules, les grosses chasses qui explosaient parfois me donnèrent l'envie de prendre en complément une casting, au cas où... Une fois au bord de l'eau, je me mets automatiquement en mode observation, et là, devant moi, des dizaines de vifs volent dans un gerbe d'eau... Je caste mon Fat Rockvibe Shad de couleur Glow Melon Soda armé sur une jig head Sworming Hornet d'une OZ en direction de l'activité. Mon leurre touche l'eau, puis le fond et je sens une aspiration puissante. ferrage de bûcheron car persuadé d'avoir un bec à l'autre bout de la ligne... 44!! Je n'ai même pas eu le temps de faire une photo correcte que le bruit d'une autre chasse me fait relâcher très vite ce fish, qui regagne énergiquement son élément.

Bis répétita!! Je caste en direction de la chasse, sens le fond puis l' aspiration et fère illico... Je remplace la 44 par une 45!! Et moi qui pensais que la discrétion dans cette eau limpide était de rigueur!!! Avec ma tresse de 28lbs, mon agrafe d'une resistance de 40kg et mon acier de diamètre 50... Je reste cependant persuadé que la discrétion est de rigeur, et que ces gros poissons étaient en chasse et ont du perdre le contole de leur nerfs, tant la boule de baitfish était énorme ce matin là...

A plus

PART TWO

Nous attaquons la seconde partie du séjour au Mad Pepper Magnum, et comme à notre arrivée, la chibre ne met pas longtemps à être bien bandée...

Dans cette grande étendue d''eau, les fishs se sont montrés très combatifs et puissants. Les attraper n'était pas toujours évident. Le recours au gant magique était donc systématique.

La pêche à la traîne nous a fait prendre aussi quelques poissons sympas.J'ai décerné le titre de Princesse des traînée à Zool...Ce mode de pêche, autorisée en Espagne, n'est ni intéressant ni technique mais diaboliquement efficace. Deux ou trois poissons estomperont très vite notre curiosité sur ce sujet et nous retournerons rapidement taquiner les becs de manière plus dynamique. 

Sur la bordure, dans quatre ou cinq mètres de flote ou au large dans quinze et plus, le Mad Pepper Magnum a su se démarquer des autres baits utilisés de par sa régularité.

Sur ce grand lac les brochets adoptent parfois des attitudes différentes de chez nous. Nous avons vu bon nombre de becs en train de "marsouiner" en pleine eau, au beau milieu du lac dans plusieurs dizaines de mètres d'eau... Au début ça fait bizarre et je n'étais pas vraiment sûr que ce soit bien des becs et pensais plutôt à des carpes... Mais le doute a laissé place à la certitude après en avoir vu marsouiner à proximité du bateau... C'était bel et bien des becs!

Notre guide, prend la pose avec un fish devant l'immensité du barrage et la beauté du paysage...Le gant magique est là lui aussi...

Lorsque les fishs étaient actifs sur les pointes et en bancs, comme des poissons pélagiques, nous aurons quelques occases de faire des doublés. Le bec de maître grappinette était nettement plus gros que le mien, mais la perspective remet les choses à niveau...hé hé hé  

Pendant cette seconde partie du séjour, les Fat Rockvibes eux aussi se sont fait croquer. Je les ai utilisé uniquement armés sur des Sworming Hornet. Je trouve l'association parfaitement adaptée, et apparemment je ne suis pas le seul... 

Concernant les coloris, tous ont très bien fonctionné, les two tones y compris. Quand les becs se montraient tatillons, souvent dans les profondeurs supérieures à 20 mètres le seul paramètre vraiment important, peut être même plus important que le choix du leurre, était l'animation. Du linéaire pur et dur et rien d'autre. Zool ne vous dira pas le contraire...

La dernière journée aura sans doute été à la fois la plus intéressante et la plus compliquée. Mais c'est aussi celle qui m'a procuré le plus de plaisir et durant laquelle je me serais réellement rendu compte de l'importance de l'animation. Cette dernière journée... conclusion d'un séjour durant lequel nous totaliserons 105 poissons dont 3 bass, 101 becs maillés et un seul petit saucisson de 40.

Clin d'oeil au passage à f!l qui doit certainement reconnaître son shad palette home made... et qui de plus, a le mérite de me faire prendre entre 25 et 30 mètres de fond... mon seul bec à autre chose qu'un Mad Pepper ou un Fat Rockvibe.

WASHITA !!!!!

Je retourne à mes perches...

Au revoir!